Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

« Il faudrait ramasser les macroplastiques avant qu'ils ne se fragmentent »

Sous-action du Plan national sur la gestion des eaux pluviales, le projet Plastoc s'est intéressé à la pollution aux macrodéchets plastiques dans le bassin de la Seine. Retour sur les résultats avec Romain Tramoy, chargé du projet au Leesu.

Interview  |  Eau  |    |  D. Laperche
Nous avons détecté une activité anormale depuis votre adresse IP 13.59.69.53
L'accès aux articles a été verrouillé
Pour levez cette limitation, merci de nous contacter par email ou par téléphone :+ 33 (0)1 45 86 92 26.
   
« Il faudrait ramasser les macroplastiques avant qu'ils ne se fragmentent »
Romain Tramoy
Post-doctorant au Laboratoire eau, environnement et systèmes urbains (Leesu)
   

Actu-Environnement : Que sait-on de la contribution des flux de déchets plastique dans les cours d'eau à la pollution retrouvée en mer ?

Romain Tramoy : Les estimations théoriques donnent le chiffre de 8 millions de tonnes de plastiques par an rejetées à la mer à l'échelle mondiale. A l'échelle du bassin de la Seine, ce serait entre 2 000 et 6 000 tonnes, toutes tailles confondues. Mais, ces données sont basées sur des statistiques, et sont donc très théoriques. Nous avons voulu nous appuyer sur des données de terrain dans le cadre d'un projet antérieur à Plastoc : Macro-plast, mené de 2017 à 2019. Nous avons testé plusieurs méthodes de quantification des flux de macroplastiques (> 5 mm), du comptage visuel depuis les ponts à une analyse de ce qui est capté par les barrages flottants du Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (Siaap). Nous avons également bénéficié du travail d'une équipe de personnes en chantier de réinsertion « Naturaul'un » : ils font des nettoyages sur berges quotidiennement. Donc, nous avons pu suivre la quantité de macroplastiques qu'ils retiraient de l'estuaire de la Seine. Nous avons marqué certains des déchets retirés (bouteilles, jardinières, pots, gros fragments, etc.) et nous les avons remis à l'eau pour voir quelle proportion allait être à nouveau ramassée. Nous...

La suite de cet article est réservée aux abonnés

Partager

Up-Flo Filter, dépollution d'eaux de ruissellement par filtration inversée STRADAL
Dalle O2D MULCH® pour parkings paysagers O2D ENVIRONNEMENT