Après Rhône-Méditerranée, Seine-Normandie, Rhin-Meuse, Artois-Picardie et Loire-Bretagne, Adour-Garonne s'est à son tour dotée de son plan d'adaptation au changement climatique (1) .
Le diagnostic sur le territoire montre que le déficit en eau aujourd'hui s'élève à 200-250 millions de m3 à l'étiage et pourrait atteindre entre 1 à 1,2 milliard de m3 si rien n'est entrepris.
"S'adapter requiert du courage, la remise en cause de certaines pratiques, le recours accru aux services des écosystèmes naturels mais aussi la création d'infrastructures pour accompagner les effets du changement climatique sur l'hydrologie ou pour limiter les risques naturels, le renoncement à certains usages dans les territoires particulièrement vulnérables, la fédération des énergies et des moyens pour apporter une réponse à la hauteur des enjeux que constitue la ressource en eau", pointe le plan.
Une première évaluation financière estime que l'investissement nécessaire pourrait demander environ 160 M€/an d'ici 2050. Ce qui représente environ 25% supplémentaires par rapport aux investissements réalisés aujourd'hui. Dans le même temps, le budget des agences de l'eau subit un prélèvement moyen de 20% de l'Etat, de l'Agence française de la biodiversité (AFB) et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).