La conférence se voulait aussi le coup d'envoi du marathon de négociations qui se déroulera jusqu'à la conférence de Bali au mois de décembre, selon M. Gabriel. Aucun d'entre nous ne doit demander aux pays en développement de freiner leur développement, a déclaré la représentante de l'Onu, Mme Brundtland, estimant que ces pays devaient être encouragés à ''éviter les étapes les plus polluantes de leur développement''. Pour y parvenir, il faut notamment,a-t-elle dit, favoriser le transfert des technologies propres et mobiliser les investisseurs privés et publics.
Dans le cadre du Dialogue de Gleneagles, nous travaillons à rendre plus attractifs les investissements dans les technologies de protection de l'environnement, a précisé M. Gabriel. Ce sont les conditions économiques et politiques qui décideront si les quelque 20 milliards de dollars qui devraient être investis dans les infrastructures d'ici à 2030 au niveau mondial serviront ou non à développer des équipements et des technologies modernes et efficaces, a-t-il ajouté.
Article publié le 12 septembre 2007