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Actu-Environnement

La rénovation énergétique des copropriétés encouragée par la hausse des prix de l'énergie

Bâtiment  |    |  R. Boughriet

Pour 78 % des copropriétaires, interrogés par le groupe Hellio, la baisse de leurs consommations d'énergie et de leurs charges est le facteur prioritaire pour les motiver à réaliser des travaux de rénovation énergétique des immeubles. C'est l'un des enseignements de la nouvelle étude (1) menée par le spécialiste de l'efficacité énergétique, dévoilée le 25 avril. « Face à l'envolée des prix de l'énergie, les copropriétaires sont de plus en plus attentifs à ces enjeux de rénovation énergétique », souligne Hellio.

Ainsi, pour 65 % des répondants, le poids de l'énergie représente jusqu'à 30 % des charges totales (chiffre en hausse de plus de 32 % entre 2021 et 2024). Une augmentation des charges qui engendre « une forte inquiétude » chez 60 % des copropriétaires sondés, selon Hellio. De même, cette préoccupation est renforcée « par les prochaines hausses des prix de l'énergie (notamment celle du gaz en juillet prochain) et les évolutions réglementaires ».

En outre, 60 % des copropriétaires souhaitent aussi réaliser des travaux pour préserver et améliorer la valeur de leur logement. L'étiquette énergétique est en effet scrutée de très près par les acquéreurs, ce qui a tendance à dévaluer les passoires thermiques, que l'État va progressivement interdire de louer. À ce propos, 86 % des copropriétaires interrogés sont informés de cette interdiction des logements étiquetés E, F et G du DPE (près de 15 % d'augmentation en un an). En outre, 84 % des sondés estiment que cette mesure « est justifiée et nécessaire car la rénovation des passoires thermiques est urgente », ajoute Hellio.

D'autres freins subsistent

Mais des freins persistent auprès des copropriétaires, notamment le coût jugé trop élevé des travaux de rénovation énergétique, pour 73 % d'entre eux. Le processus de décision en copropriété leur paraît également trop long. C'est le cas pour 43 % des personnes interrogées. La complexité des démarches administratives est aussi un obstacle, pour 37 % d'entre eux.

« Malgré des réformes en profondeur, les dispositifs peinent également à se faire connaître. Si MaPrimeRénov' est identifiée par 81 % des répondants et l'éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) par 51% des sondés, les autres solutions de financement, telles que les certificats d'économies d'énergie (CEE) et les aides locales, demeurent méconnues du grand public »,  constate également Hellio.

Par ailleurs, une nouvelle loi, publiée le 10 avril 2024, ouvre la possibilité pour toutes les copropriétés de souscrire un nouveau prêt collectif pour réaliser des travaux de rénovation.

1. Cette enquête d'Hellio a été réalisée en ligne, entre le 26 février et le 5 mars 2024, auprès de copropriétaires, propriétaires bailleurs et locataires répartis sur toute la France à laquelle 425 personnes ont répondu.

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