Selon l'étude de l'organisation WWF en partenariat avec l'Öko-Institut (Institut d'écologie appliquée en Allemagne) parue le 28 juin, les 5 principales agences européennes de certification des projets de compensation carbone dans les pays en développement (issus du Mécanisme de développement propre), répondraient de nouveau
'' mal aux attentes de l'ONU'' dans la validation, vérification et certification des projets qui leur sont soumis. Trop de projets reçus par l'ONU étant notamment rejetés ou révisés.
''En raison de ces lacunes, de grandes quantités de certificats de CO2 non supplémentaires pourraient être accordés. Cela pourrait conduire à un renforcement des émissions mondiales, tout à fait contraire au système mis en place'', a souligné Juliette de Grandpre, responsable de la politique climatique au WWF Allemagne.
Plus de 900 projets ont ainsi été évalués. Sur une échelle de A (note maximale) à F (note minimale), l'allemand TÜV-Nord a obtenu comme en 2009 la note moyenne de D (la meilleure note !), suivi par TÜV-Süd, SGS et DNV (Det Norske Veritas) avec un E+,
''provisoirement suspendus par l'ONU au cours des deux dernières années''. Bureau Veritas Certification est de son côté en queue du classement avec un F.
Article publié le 05 juillet 2010