La mission mise en place après l'explosion du port de Beyrouth avait pointé l'insuffisance de la réglementation dans les ports fluviaux et dans les exploitations agricoles. Mais l'exécutif préfère se pencher d'abord sur les ports maritimes.
Paradoxalement, ce n'est pas là où les besoins sont les plus urgents que le ministère de la Transition écologique a choisi de débuter ses modifications réglementaires portant sur les risques liés au nitrate d'ammonium. Alors que les hauts fonctionnaires missionnés après l'explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020, avaient pointé de graves insuffisances dans les ports fluviaux et dans les exploitations agricoles, c'est un texte relatif aux ports maritimes, pour lesquels la situation est bien...
Article publié le 15 décembre 2021