''Pour la première fois, il y a la reconnaissance de l'importance d'un mécanisme aux frontières au cas où les autres régions du monde ne se doteraient pas des mêmes obligations que l'Europe'', a expliqué le président de la République. ''Il n'est pas question d'imposer aux entreprises [européennes] des obligations que les autres entreprises d'autres parties du monde ne s'imposeraient pas''.
La France soutient donc, avec Berlin, le mise en place d'un mécanisme d'adaptation aux frontières. Une idée qui est loin de faire l'unanimité tant au niveau européen que mondial… ''Le mot n'y est pas mais le principe y est'' alors qu'il n'y a ''jamais été jusqu'à présent. Ces idées progressent''.
Ce mécanisme, un temps évoqué par Dominique de Villepin alors Premier ministre, vise à protéger l'industrie européenne de la concurrence de pays non engagés dans des objectifs de réduction d'émissions de CO2. La taxe aux frontières serait conforme aux règles de l'OMC sur le principe la libre concurrence. En effet, un industriel apportant la preuve qu'il n'émet pas davantage de CO2 que la moyenne européenne ne serait pas taxé.